Étape 1 : La baie d’Écalgrain, écrin secret des falaises de la Hague
La plage d’Écalgrain, entourée de landes et de talus de schiste, a conservé un caractère brut : peu de constructions, sauf un bunker enseveli qui rappelle le passé militaire de la côte, et une terrasse descendant en courbes douces vers le sable mêlé de galets sombres et de lauzes lustrées par les marées.
Ici, la Hague s’exprime dans sa dimension la plus indomptée. À marée basse, les roches affleurent, formant des figures étranges, parfois glissantes. Par temps clair, on aperçoit au sud le cap de la Hague, et vers le nord, les îles anglo-normandes, sentinelles poétiques. Un panneau pédagogique vous apprend que la baie d’Ecalgrain constitue l’un des derniers refuges du crave à bec rouge dans la Manche (LPO), oiseau rare, reconnaissable à son vol acrobatique et son cri claironnant.
D’immenses touffes d’arméries maritimes, éclaboussées de rose au printemps, bordent le début du sentier.