Du morcellement aux fusions : ajustements du XX siècle
Au fil du XX siècle, la démographie locale se met à refluer : au sortir de la Première Guerre mondiale, Branville recense à peine 170 habitants, et le déclin se poursuit dans la plupart des communes rurales du Cotentin jusque dans les années 1970 (source : INSEE, recensements communaux). Les raisons ? L’exode rural frappe fort, drainant les plus jeunes vers Cherbourg ou Caen, tandis que l’agriculture se mécanise et réclame moins de bras.
Ce lent déclin pousse à repenser la carte administrative, mais les attachements locaux freinent longtemps toute réforme majeure. Pour autant, une première amorce de coopération intercommunale apparaît dans les années 1960-70 avec la construction des réseaux d’eau potable, puis la gestion des écoles.
La commune pourtant résiste, dans son bourg minéral et au rythme de ses conseils municipaux. Mais déjà, plane la question de l’union : la pression financière, le besoin de mutualiser les équipements (cantines, salles des fêtes), et la nécessité de s’ancrer dans de nouvelles dynamiques économiques (tourisme balnéaire, énergie, etc.).
- Fortes pertes démographiques entre 1911 et 1982 : Branville passe de 190 à 94 habitants (INSEE)
- Mise en place de syndicat intercommunal à partir de 1972 (sources : Archives du Conseil départemental)
- Arrivée du bourg d’Urville en 1973 – premier pas vers un territoire commun élargi